Le 16/01/2021

DANS LE RETRO : Vianney Le Floch, l'Étoile Filante de Langolen

17 mars 2017. Le dernier match d'entraînement, exercice sur jeu libre de Christophe Lannuzel, coach de l'ES Langolen, a été, ce vendredi dernier, un outil d'observation pour remarquer l'habilité de Vianney Le Floch, l'avant-centre de l'ES Langolen, 1er en D2, poule C, à être très bon dans la tonicité de ses premiers appuis de dégagement. A maintes reprises, un mimétisme avec un autre pur gaucher, le Néerlandais du Bayern Munich, Arjen Robben, même manière de contourner les adversaires, de tracer un rayon sur un demi-cercle pour se dégager du marquage et s'ouvrir un champ libre à un tir ou une passe décisive. A 25 ans, replacé pour la première fois en avant-centre, le Landudalais, Vianney Le Floch s'éclate dans ce collectif formé dans une large majorité par des jeunes de la commune. Auteur de 15 buts, il forme un duo d'attaquant redoutable avec son compère, Alex Bourhis, à la tête d'une équipe langolinoise, qui rêve ouvertement d'un retour en D1, à la fin de la saison.

Vianney Le Floch a signé à l'intersaison à l'ES Langolen.

En voilà un qui pourrait jouer plus haut! A 25 ans, ce gaucher présente le don d'un étonnant dynamisme sur ses premiers appuis au sol. A la manière des basketteurs ou handballeurs, qui arrivent sur leurs premiers pas à propulser une vitesse d'action étonnante. Vianney Le Floch, formé au groupement jeunes de Landredern (Briec, Landudal, Landrévarzec, Langolen), a poursuivi ses premières années senior aux Paotred Briec en D1. Quatre années profondément embellies par la marque "Paul Youinou", en entraîneur principal. " C'est l'entraîneur qui m'a le plus impressionné. Dans les exercices, ses discours, la capacité à entraîner un groupe sur un objectif, il était au-dessus. On sentait qu'il maîtrisait parfaitement ce qu'il disait. Il connaissait parfaitement le football", précise Vianney Le Floch. Une montée en promotion d'honneur, une victoire en coupe du conseil général sur Saint-Evarzec, la découverte avec les championnats ligue se fera dans la difficulté pour Vianney Le Floch. " Didier Hascoët, le coach de Châteaulin, m'avait convaincu de tenter l'expérience. La première année s'est bien passée en réserve avec Johan Cariou avec des jeunes de grande qualité comme Clément Salaun, Alan Boivin. La seconde année, avec les arrivées de Mathieu Kervéant (FC Rosporden) et Tristan Lamblé (US Quéménéven), l'horizon était bouché. Je n'ai pas réussi à trouver une place en première"

Retourné à Langolen, en D2, Vianney Le Floch ne regrette pourtant pas son choix d'avoir redescendu à ce niveau. " Je connais parfaitement les joueurs pour avoir joué avec quelques uns en jeunes. Chaque année, Langolen m'appelait pour me demander ce que je faisais l'an prochain. Je me suis dit que c'était la bonne année. En mai, je serai sûrement amené à quitter la région comme j'intègre une école de gendarmerie. En attendant, je suis à fond avec l'équipe pour grimper en D1. Nous avons toutes les cartes en main. Mon jeu? J'aime garder toujours le ballon très près de mon pied d'appui. Quand je suis en milieu excentré, je repique souvent dans l'axe. Le poste d'avant-centre me convient car il laisse de l'espace et me pousse à proposer des appels différents".

Après avoir chassé Kerlaz (8 victoires dans les 8 premiers matchs), l'ES Langolen a réussi à briser cette dynamique en battant les Douarnenistes (2-0), au match aller. Possédant trois points d'avance sur Plogonnec B à six journées de la fin, et 10 sur Kerlaz, désormais hors-jeu pour la montée, Langolen a touché le gros lot à l'intersaison, en attirant un joueur aux caractéristiques peu commune en district. Avec les frères Le Beux, Valentin et Allan, Clément Jacq, Téo Salaun, ou le gardien expérimenté, Anthony Caugant, les Langolinois possèdent une équipe mûre et talentueuse dans ses lignes pour entrouvrir les portes de la D1.

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